Consignes

jeudi 9 octobre 2014, par Webmestre

Consigne 1 :
Notez quelques événements courants dans lequel quelque chose ne se passe pas comme prévu (en mieux, en pire, ou en différent) :
vous préparez un riz au lait et ça déborde,
vous remontez un objet et une vis casse,
vous voulez recharger un appareil (portable) et le chargeur est introuvable,
malgré ou à cause de la notice de l’objet (fabriqué en chine) vous n’arrivez pas monter ledit objet, etc.…

Choisir un de ces événements et le décrire.
— Écrire un texte plutôt court. (Pas au-delà d’une page)
Sur une feuille séparée. Écrire toutes les deux lignes.
Vous passez votre texte à votre voisin(e) de gauche.
Chacun lit le texte reçu

Consigne 2 : Il s’agit d’apporter une autre voix, une voix qui commente ou qui critique ou qui s’oppose ou qui apporte des précisions ou un exemple, une anecdote…
— Tous les éléments du récit sont susceptibles de prendre la parole : la tondeuse en panne, le lait qui déborde, le chargeur introuvable, ou bien votre mère qui depuis là où elle est donne conseil, encouragement ou reproche, ou encore le temps qui passe ou les éléments du texte (la phrase se rebiffe contre sa longueur, un mot ne se trouve pas à sa place il en propose un autre… (ils ont tous quelque chose à dire… et ils ne se gênent pas)
— Essayez de faire intervenir plusieurs éléments plutôt qu’un seul.
— Ne vous adressez pas à l’auteur du texte.
— Techniquement on place un repère dans le premier texte pour indiquer où s’insère la deuxième voix.

Lecture :
La lecture se fait à deux voix, mais les deux lecteurs, tout en faisant attention à bien faire la suture, ne dialoguent pas ( du regard ou par des petits gestes)

Consigne 3 :
Chacun reprend son texte et réécrit avec la longueur qu’il veut le texte originel. Bien sûr vous avez connaissance de ce que disent des éléments de votre histoire et ceci influencera votre réécriture, mais vous ne faites pas explicitement référence à ces « à cotés ».

Texte : Catherine
Voix dans le texte (en italique) : Jacqueline R.
Dimanche matinée, je me lance dans la préparation d’une recette de poulet à la basquaise — J’eusse aimé être accommodé à la bretonne, moi qui suis originaire de Janzé… Tata Codette avait raison : j’aurais dû faire mon testament. — et que j’ai décidé de suivre à la lettre. Les oignons émincés — Nous, on vient de Roscoff, c’est breton, ne te plains pas ! — fondent dans l’huile, les morceaux de poulet sont dorés à souhait, les lamelles de poivrons vert, rouge et orange — Désolés, nous, c’est la Provence, les tomates aussi, nous avons voyagé ensemble — bien revenus à leur tour, les tomates — …même qu’il ne faisait pas chaud dans ce foutu camion réfrigéré mais maintenant, c’est toujours comme ça, on pourrait assommer quelqu’un avec une courgette de supermarché — pelées et coupées en morceaux sont ajoutées, ainsi qu’un gros bouquet garni — Tant qu’à finir dans un faitout, autant que cela se fasse en bonne compagnie, heureux de vous avoir connus et rendez-vous au paradis des légumes ! — , du sel, du poivre, un bon verre de vin blanc, auparavant un peu de farine a été saupoudrée dans la cocotte pour lier la sauce et un soupçon d’arôme Patrelle est ajouté pour parfaire le tout. Le couvercle est mis, ça mijote… Je viens vérifier la cuisson de temps à autre, goûte la sauce qui est exquise, onctueuse : un vrai régal ! Le téléphone vient me perturber, après une demi-heure de communication, je me précipite à la cuisine. Malheur ! Odeur de brûlé, fumée dans la cocotte — On m’a parlé de quelqu’un qui « passe » le feu, faudrait voir… — , tout est noir, carbonisé !

Texte : Jacqueline R.
Voix dans le texte (en italique) : Josiane

« Miaou ! » « Ah ! Tu étais là ! » grommelle Pierre, vaguement furieux. Il sort du lit, en slip, ouvre la porte d’entrée de l’appartement. Le chat, espiègle, détale la queue en l’air et se rassied plus loin en observant Pierre d’un air ironique. Irrité, le quinquagénaire s’avance en mâchonnant quelques injures bien senties. Et c’est à ce moment que la porte de l’appartement claque : courant d’air ! — J’ai bien entendu la porte se fermer, 5 minutes sans voir son minou, c’est un homme mort alors restes-y, sur le palier et ne te plains pas, au moins, tu as eu l’idée d’enfiler ton slip. — Malin… et en slip, pas des plus frais, en plus ! Le paillasson le nargue, la porte de l’ascenseur, au bout, le nargue et entre les deux, les autres paillassons ont l’air de s’esclaffer, le chat, n’en parlons pas, s’il osait, il se tordrait de rire en se roulant par terre. — Au jeu du minou contre le minou de la demoiselle, j’ai gagné la partie, elle, elle se morfond au fond du lit et moi, je m’éclate. Le coup du courant d’air, c’est extra, il a même pas vu mon coup de patte quand j’ai poussé la porte, c’est à refaire. — Le paillasson de Madame Laigre, cette grenouille de bénitier confite ; le paillasson des Dupont, ces snobinards et surtout le paillasson de Mademoiselle Amandine, si blonde, si douce, si élégante… — Nous, les paillassons, on prend notre pied ! — Sont-ils seulement chez eux ? Les œilletons des portes semblent loucher avec les boutons de sonnette. La nuit va être longue.

Texte : Josiane
Voix dans le texte (en italique) : Jacqueline M.

Chaque semaine, je me fais un petit plaisir t’as bien raison ( mais qui selon la pub peut rapporter gros) y a pas de mal à s’faire du bien je joue au loto.

Faut pas croire tout ce que dit la pub ! En joueur raisonnable, je me contente de miser 10 euros raisonnable ! Je range alors precautionneusement le ticket dans mon porte monnaie et attend patiemment patiemment patiemment, t’espères bien gagner la visite chez le buraliste la semaine suivante.

Vendredi dernier, je lui tends mon ticket le coeur battant je suppose quand il me dit soudain :" vous pouvez venir voir l’écran avec moi"

Ayant lu un gain de 100 euros, je m’étonne quand il m’annonce ne pas pouvoir me payer immédiatement.

Consultant l’écran une deuxième fois, je m’aperçois que la somme inscrite n’est pas de 100 euros mais de 10000 euros wouah le choc !

Discrétion oblige, je me suis abstenu de lui sauter au cou, remerciant en silence le dieu du loto continue à prier çà peut rapporter gros

Texte : Jacqueline M.
Voix dans le texte (en italique : Nadine)
Ils sont arrivés bien à l’heure à l’aéroport de Fumigiano. Ils ont passé la douane, ils ont enregistré les bagages. Le portique Dring ! Dring ! Ah ! Ah ! Des têtes de contrebandiers ces deux-là ! a sonné.. . .ils ont payé 35 euros de supplément pour excédent de poids. 25 kg, quand même ! Le gros bagage à main de Madame ! Ils ont sorti leurs passeports et leurs billets pour Toulouse. Au moment de l’embarquement, l’hôtesse a changé de visage. Votre avion est parti depuis deux heures !!! Alors, ils ont changé de visage à leur tour, mais sont restés très calmes. Ils ont filé chez Eurocar Et on écorche mon nom ! Le R italien se rrrroule !!! OK ?. Ils ont loué une Dacia pour 500 euros à son nom à elle. Lui n’avait pas pris son permis de conduire ; c’est tout de même lui qui a conduit. 1250 km en une nuit et presque un jour. Ils sont arrivés à Toulouse, ont rendu la Dacia, récupéré leur voiture “ Tiens , les voilà de retour ! Oh ! Là ! Le séjour semble les avoir épuisés. Elle bâille.” sur le parking de l’aéroport, ont payé 45 euros pour sortir sont rentrés chez eux. Quelques jours après arriva un PV*à son nom à elle qui n’avait pas conduit. 90 euros TTC ! Avec les points en moins sur son permis !!! tout de suite ou 165 euros si retard !!!!