Texte de Laurence
jeudi 11 décembre 2014, par
C’est la mort de ma naissance
Une sonorité de paroles sourdes
Eux, ici, et leur souffrance
Ils marchent, de leurs silhouettes lourdes
Eux et leurs pensées fluctuantes
Touchent mon cerveau hémorragique
Eux et leurs vies assourdissantes
Moi, dans mes pensées magiques
Ils font peine à voir
Eux, ils peinent de mon silence
Moi, je peux les voir
D’eux, je prends distance
De leurs sourires amers
Je prends pitié
Là, si leurs vies est un enfer
Je ne peux m’en soucier
Je me pose sur des plumes douces
Quelqu’un là-bas a souri
C’est maman, brille sa chevelure rousse
Peut-être le paradis, mon voyage est fini