LGL du café de Paris, jeudi 15 octobre 2015

jeudi 29 octobre 2015, par Webmestre

LGL du 15 octobre 2015. Au Café de Paris, 19 h.

Il fait froid. Le premier étage est bondé. On s’entend mal, mais on est là, nombreux, tous en rond autour des tables basses et rectangulaires qui se couvrent de verres de Jurançon, de Perrier pétillant... Dans un coin au fond de la salle,une jeune fille égarée là s’absorbe sur l’écran de son ordinateur.
Stef, face à l’escalier. Pendant quelques secondes les invités ne sont que des pieds. Par un travelling ascendant, apparaissent à la suite, les manteaux, les sacs portés par des mains, puis les visages toujours souriants . Comme au cinéma.
Catherine, Fred, Jacqueline R, Roselyne, Geneviève, Jacinthe, Franck G, Jean-Pascal, Marinette , qui a retrouvé le goût de lire ( grâce à Page Blanche ! Yes, we can !!!) et moi l’écrivaillonne, pour vous servir. Et ; ; ;, je vous le donne en cent, je vous le donne en mille comme disait la Marquise, MARC  ! Si !

« Yves Viollier est un auteur qui a vécu à Fougères pour y enseigner le français, le latin et les arts plastiques.Vendéen d’origine, il parle dans son livre “ L’instant de grâce” ( Éditions Laffont),du sculpteur David D’Angers. D’un bloc de marbre de Carrare, il crée la majestueuse statue d’un général vendéen. Le lecteur est plongé en pleine guerre de Vendée particulièrement pendant la bataille de Cholet en octobre 1793. Le Général Bonchamps gracie 5 000 républicains enfermés dans l’église de St Florent-le-Vieil. Un récit croisé entre le sculpteur et le général unis par leur force et leur génie. » Jacinthe.

Nous avons parlé la semaine dernière avec Lorette Nobécourt du poète suisse, Philippe Jaccottet. Écrivain, critique littéraire et traducteur de Rilke, un écrivain autrichien, de Goethe, mais aussi de l’Odyssée d’Homère. Il vit à Grignan dans la Drôme. De retour à la maison, j’ai ouvert à l’aveugle « L’encre serait de l’ombre » ( poésie, Gallimard), notes, proses et poèmes choisis par l’auteur et je suis « tombée » sur AVRIL... Je lis... » Geneviève.

J’ai écouté la musique de la poésie et je n’ai plus écrit... JM

« Depuis que je viens avec vous j’ai retrouvé le goût de lire, alors ce soir, je vous présente le livre de Véronique David Martin, une Bretonne (éditions Pascal Galodé  ) : les maîtres de l’orage. L’histoire de ce roman en trilogie (tome 1, la marque de l’orage) se déroule sur une île de Bretagne dominée par les légendes, pendant la Deuxième Guerre mondiale. Tandis qu’on attend une attaque éditions allemande, de terribles événements surgissent et se multiplient... » Marinette.

« La confusion de sentiments » de Stefan Zweig , collection Poche. C’est une longue nouvelle, l’histoire d’un universitaire qui se remémore, lors de son, 60 ième anniversaire, le professeur d’une école huppée, de l’enthousiasme des études que lui communiqua ce professeur, de son amitié, mais aussi de l’amour entre deux hommes, de leurs troubles, de leurs souffrances. Une écriture raffinée traite de cet audacieux sujet autobiographique paru en 1927. Du Zweig !! » Jean-Pascal.

On en vient à dire que Mein Kampf « tombera » au mois de janvier dans le domaine public.

« Et je danse aussi » de Jean-Claude Mourlevat et Anne-Laure Bondoux aux Éditions Fleuve. Un roman à deux voix, à quatre mains, qui pique la curiosité. Un écrivain, Pierre-Marie Sotto reçoit une enveloppe avec un message au dos... La magie des mots rapproche deux êtres qui ne se sont jamais rencontrés et le charme opère. Un livre qui fait se sentir bien, qui nous habite longtemps après qu’on l’ait refermé. » Stef

« Je suis allée à Landerneau visiter l’exposition Giacometti. Magnifique ! Les toutes petites sculptures de quelques centimètres, réalisées au cours de la guerre, m’ont frappée : silhouettes fragiles, dépouillées, écorchées, pourtant puissantes malgré leurs structures filiformes, leurs regards effarés, leurs dimensions raccourcies. Elles expriment la fragilité de la vie, mais aussi toute la force qui en découle même “décortiquées” à l’extrême, jusqu’à l’apparition de leur “substance” fondamentale. Charles Juliet s’interrogeant sur la création a écrit “Giacometti » collection Essais, éditions P.O.L. L’écrivain trouve dans les sculptures de Giacometti, un homme enfoui, dépecé jusqu’à la substance de l’être.J’ai repensé à Lorette Nobécourt. Elle décortique, dépèce ainsi la langue jusqu’à trouver cette “substance” fondamentale qui relie le corps et le Verbe. Giacometti, Juliet, Nobécourt. Mème recherche. Fred

Rendez-vous, le 1é novembre 2015. Même endroit. Même heure.
D’ici là, belles lectures.

JM