LGL du Café de Paris, Jeudi 14 septembre 2017.

samedi 23 septembre 2017, par Webmestre

Du Café de Paris, ce jeudi 14 septembre 2017.

Chroniques de Bob Dylan, volume 1, aux Editions Fayard,
Nord-Nord-Ouest, Fidéicommis, Carénage de Sylvain Coher, aux Editions Actes Sud
Le club des incorrigibles optimistes de Jean Michel Guénassia, Livre de Poche
L’envoyé de Dieu de Gilbert Sinoué aux Editions L’Archipel,
L’archipel d’une autre vie de Andreï Makine, aux Editions du Seuil
Le quai de Ouistreham de Florence Aubenas, Editions de L’Olivier
Premier Amour de Tourgueniev traduit du russe aux Editions Flammarion
Un Jardin sur le bout de la langue de Constantin Kaïtéris,
illustré par Joanna Boillat aux Editions Motus

Voilà donc, mes Bonnes et mes Bons la liste des livres dont nous débâtîmes en ce soir de rentrée et dont je suis fort aise de vous instruire.
On ne peut être mieux, ni se mieux sentir qu’en ces deuxièmes jeudis de chaque mois. Le Café de Paris devient illustre maison littéraire en son sous-sol. Le jus de tomate, la bière ou le Jurançon ont le goût de nos rendez-vous, de cette joie de voir passer les jours les uns après les autres qui nous ramèneront en ce lieu délicieux. On y oublie tout, même ce qui court et s’enfuit, nous afflige, nous inquiète, nous poignarde. Pour moi qui prends des notes, je ne respire que de vous revoir et l’été passé me parut des siècles. J’ admire l’attention que vous avez à me laisser écrire et vous en remercie. C’est tout ce que je désire présentement.
Je puis vous dire, à vous qui n’étiez point de notre assistance et qui me faites honneur en me lisant, l’agrément de toutes ces lectures. Ne les manquez point. Par la force de mots, elles vous feront grand bien.
Pour moi, la lecture est la chose la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe, la plus singulière, la plus incroyable, la plus imprévue, la plus rare, la plus grande, la plus secrète, la plus brillante, la plus digne d’envie. La chose qui comble mon âme et mon corps. Je ne sais ce que c’est que l’ennui.

Il n’y a rien que je souhaite tant que de vous voir à nouveau ce 12 octobre qui s’annonce.

JM