5 novembre 2011

samedi 5 novembre 2011, par Frédérique Niobey

C’est la première fois que notre caravane s’installe ici, entre cinéma et médiathèque, pour deux heures de lectures et d’échanges autour des livres d’Ahmed Kalouaz.
16 personnes passeront un temps plus ou moins long, 5 minutes pour certaines, une demi-heure pour d’autres, elles écouteront des textes lus par des membres de Page Blanche, elles parleront des livres. De ceux qu’elles ont lus déjà, trouvés dans les valises, de ceux qu’elles aimeraient lire. Des livres s’échangent dans la caravane parce que, vous vous rendez-compte, les valises sont déjà vides. Ah bon ? Eh oui ! Mais alors, où peut-on trouver des livres ? Au Café de Paris qui rouvre lundi. Ouf ! Moi j’en ai pris un au Centre Social, je l’ai remis aux Ateliers parce qu’il n’y en avait plus. Moi, je fais un parcours, je prends à un endroit, je remets à un autre, ça me permet d’aller dans des endroits où je n’étais jamais entrée. Je n’étais jamais entrée au Valdocco, j’y suis allée, il y a des livres. C’est où, le Valdocco ? On se sent libre, avec ces valises. On va, on prend un livre, personne ne nous dit rien, on n’a pas de compte à rendre, on se sent accueilli par ces valises. Et puis si on en a marre d’un livre, hop, dans la valise ! Vous avez lu quoi ? Moi j’ai lu « Trois verres de thé », j’ai bien aimé « J’ai ouvert le journal », c’est comme un journal poétique. Moi, « Avec tes mains », un bel hommage à son père. Je l’ai lu aussi. C’est très touchant, ça devrait être étudié au lycée, ça ouvrirait certains yeux.
« Absentes », aussi. Celui-là, il est dur, il ne laisse pas indemne. Moi, j’ai essayé de lire « On devrait tuer les vieux footballeurs » mais j’ai eu du mal, je ne sais pas, c’est peut-être parce que c’est une pièce de théâtre, j’ai plus de difficulté.
Une a apporté du pain d’épice, du chocolat, on boit un thé…Matinée agréable, même si passé onze heures et quart les auditeurs se font plus rares.
Frédérique Niobey