EDIT’EAU

mardi 30 juin 2015, par Webmestre

Texte écrit à la manière de Stéphane de Groodt... de chien, de caniche, ou même de Lasqu’eau

Hello, Hello, j’aurai pu vous dire bonjour ou salut mais hello, et l’eau, vous captez  ? Non mais allo quoi  ?!
C’est par un bel après-midi de juin, réunis au jardin public, que Careauline nous annonça la consigne. « Vous devez écrire un texte sur l’oh  ». Cascade de rires, hahaha, hihihi... Ecrire sur l’oh, oh rage, eau désespoir  ! L’exercice facile à l’énoncé s’avéra plus difficile dans sa réalisation. Elle reprécisa  : « Vous écrivez sur Lo lo  ». Éclaircissement soudain, mais pourquoi écrire sur Lolo et qu’en dire  ? Le débit de Lo est régulier, on ne lui connait pas de connaissances particulières en couture, personne ne parle du fil de Lo, certes quand elle manque d’inspiration, Lo tarit, oserait on dire alors que Lo triche mais si Lo triche, Lo paiera.

J’en étais dans mes réflexions quand je vis les crayons de mes camarades plonger sur le papier, les mots inonder leurs feuilles, ils étaient tous en nage et moi je séchais. L’idée me vint de retrouver Jacqueline, assise sur un banc, un ban de poissons, la mer, l’océan, oui ce serait le début de mon histoire et un château devant moi, château, chat, eau, château d’eau, tout ça me semblait bien parti. C’est alors que je vis arriver non pas Caroline, mais la noce. Noce  ! Noce  ! Mon cerveau était en ébullition, tout en vapeur d’eau, noce, noce, église, messe, curé, curé, monsieur le curé n’aime pas les o. Catastrophe  ! Caroline avait dit que le texte ne devait comporter aucun o. Les mots m’inondaient, me noyaient, m’engloutissaient  : chocolat, macaron, roudoudou, même l’œuf et le bœuf avaient des e dans l’o. La piste s’asséchait...

Le texte de Franck(eau), qualifié par lui même de chiant, me redonna espoir. Entre les cumulo-nimbus, les altos cumulus et les stratus (il ne manquait que les Fabius), les rivières, les ruisseaux et les océans (là aussi il manquait Le Gave de Pau), l’eau était devenue une évidence. J’attendais l’épisode de la pollution qui n’est pas venu enlevant ainsi à son texte, son aspect « sale eau  ».

5 % de cogitation, 95 % de transpiration et j’allais peut être enfin y arriver grâce à l’inventaire de Jacqueline qui me revint à l’esprit.
Aqua, aquavit, aquarium, aquaplaning, aqua ça sert  ?
Agua, agua, agua ça sert aussi  ?
Water, waterproof, water-polo, Waterl’eau, water-closet
Wasser, wasser, wasservir à rien non plus
C’était retour à la case départ, lorsque je me souvins d’un mot de Marc(eau), que j’avais également sélectionné ferrugineuse. J’allais écrire un texte sur l’eau ferrugineuse, l’alcool non mais l’eau ferrugineuse, oui.

C’est alors que Françoise pousse un cri  : « Mais c’est du plagiat  !  ». Abandon immédiat de l’eau plate, l’eau gazeuse, l’eau du pastis, l’association alcool-eau (alcolo) tombait à l’eau, de plus, les histoires d’eau finissent mal en général.

Alors c’est décidé, la prochaine fois, c’est moi qui donnerai la consigne  : « Écrivez un texte sur l’ R.  » (Vous l’avez échappé belle, j’ai hésité avec le P ou le Q) Je vois déjà Catherine s’écrier (le roi n’est pas son cousin)  : « Là, on connait la chanson  ». Bien sûr, pour votre contribution, je ne vous demanderai aucun sale R.

Jeausiane

PS  : Désolée pour Nadine, un peu écologique sur les bords, j’ai voulu protéger les renards d’eau.